Astrid TEINTURIER, sophrologie à Ingré

Ludopédagogie à Ingré (45140)

Ludopédagogie

La ludopédagogie signifie « pédagogie ludique » autrement dit la pédagogie par le jeu. Il existe plusieurs types de jeux. Parmi eux, on retrouve : 

 

  • le jeu dit « libre », c’est-à-dire, sans aucune règle établie à l’avance. Elles peuvent se mettre en place au fur et à mesure du jeu,
  • le jeu de société, qui par définition, a des règles auxquelles il faut se conformer pour pouvoir y jouer, même si celles-ci peuvent être adaptées,
  • le jeu ludique, dont le but est de s’occuper. Il est utilisé comme divertissement.
Ludopédagogie

 

  • le jeu éducatif, ou jeu sérieux dont la finalité est de développer une aptitude, une compétence, et avec lequel apprendre reste un plaisir,
  • le jeu pédagogique, quant à lui, sous-entend un objectif pédagogique dans un contexte scolaire. C’est là que la gamification entre en jeu en utilisant des jeux ou parties de jeux, dans un contexte qui, à l’origine, en est privé. C’est le « Apprendre en s’amusant »
  • l’escape game (jeu pour s’échapper) est un jeu dans lequel une équipe de personnes doit s’échapper d’une salle en résolvant des défis sous forme d’énigmes, dans un temps imparti. Il fait donc appel à l’intelligence collective. Ce type de jeu développe des compétences sociales (soft skills), comme la coopération, l’esprit d’équipe, la communication, l’organisation, la stratégie, la motivation, en plus des compétences d’observation, de logique.


Et pour finir, ils sont adorés par certains, discrédités par d’autres, on ne peut pas faire l’impasse et ne pas les citer. Je veux parler bien sûr des jeux vidéo. Ils peuvent avoir leur importance et être utiles, car ils développent, eux aussi, certaines compétences « soft skills », comme entre autres, la patience, la persévérance, la concentration, l’esprit d’équipe, en plus de l’esprit d’analyse et la mise en place d’une stratégie, etc.

Inutile de les diaboliser, mais les autoriser en fonction du jeu et de l’âge de chacun, toujours avec modération pour le temps d’écran.

La ludopédagogie selon la méthode Encéfal®

J’utilise la méthode Encéfal® qui signifie Entraînement Cérébral Fonctionnel par les Activités de Loisirs. Cette méthode, mise au point par Elisabeth Grimaud, Docteur en psychologie cognitive, auteure et chercheuse, a été validée scientifiquement par le CERCA du CNRS en 2017.


Elle permet d’augmenter les capacités cérébrales, la mémoire, l’attention…, etc., tout en développant son bien-être grâce aux jeux et à des activités ludiques, car on est plus efficace en s’amusant.


Elle développe votre optimisme, renforce votre confiance en vous et votre estime de soi.

Elle est basée sur la psychologie positive, les neurosciences, la psychologie cognitive, et la santé du cerveau.

La ludopédagogie s’intègre parfaitement dans la pédagogie active qui est une méthode pédagogique reposant sur la volonté de rendre l’apprenant acteur de ses apprentissages. L’un de ses fondements est : « c’est en faisant que l’on apprend ».
 
La ludopédagogie permet donc de travailler les fonctions cognitives et exécutives du cerveau.

Ok, mais c’est quoi les fonctions cognitives et exécutives du cerveau ?
Les fonctions cognitives, sont les fonctions de notre cerveau qui nous permettent d’interagir avec notre environnement. Elles sont le chef d’orchestre de notre cerveau.

Parmi elles, on distingue :

La Mémoire :

C'est une fonction qui permet de garder en tête des informations pour ensuite les récupérer et les utiliser.

On distingue plusieurs types de mémoire : 

L’Attention

C’est un facteur essentiel dans le processus de mémorisation, mais également dans la compréhension, car c’est la capacité de concentration en fonction de l’environnement externe et interne de la personne (stimuli visuel, bruit, pensées, etc.)

Plusieurs types d’attention existent :

- Alerte, concerne la réactivité de l’individu pour traiter une information et répondre rapidement à des stimulations de l’environnement.
- Sélective, c’est la capacité à traiter l’information en fonction de sa pertinence, tout en faisant abstraction des éléments distracteurs.
- Soutenue, c’est la capacité à maintenir un niveau d’attention stable pendant une activité d’une certaine durée. - Divisée, c’est la capacité à solliciter les ressources attentionnelles dans le but de réaliser plusieurs tâches en même temps en sélectionnant les informations nécessaires.

Selon certaines études, il n’est pas recommandé de mettre les enfants en situation d’attention divisée, car cela diminue la qualité de l’attention apportée à chaque activité.

Le Langage

C’est l’ensemble des mots utilisés tant à l’oral qu’à l’écrit. Il fait également appel au développement de la compréhension.
Pour l'enfant, tous les mots qu’il va entendre puis utiliser vont constituer son lexique mental.

Le Raisonnement

C’est notre capacité de logique.

L’Imagerie Mentale

Elle regroupe les 2 éléments suivants : la perception visuelle + spatiale, et les représentations mentales
visuelles.

Elles permettent de s'orienter dans l'espace, de percevoir les objets de notre environnement et/ou
d’imaginer mentalement un objet, afin de les organiser en une scène mentale cohérente.

L'imagerie mentale intervient dans la mémorisation, la compréhension d'une description verbale, l'anticipation des événements, la résolution de problèmes, mais aussi dans les rêves et l'imagination.

Les Fonctions Exécutives

Ces dernières viennent soutenir toutes les fonctions cognitives de base. Leur développement permet le développement des capacités d’apprentissage. Leur maintien vient soutenir l’autonomie lors de l’avancée en âge.

Parmi elles, nous retrouvons :

  • La flexibilité mentale, c’est notre capacité à switcher d’une activité à une autre. Elle nous permet de changer de stratégie lorsque celle-ci ne fonctionne plus.

 

  • La mise à jour de la mémoire de travail, c’est pouvoir actualiser les informations stockées à court terme afin de continuer à réaliser une tâche en cours.

 

  • L’inhibition, c’est la capacité à réguler ou s’auto-réguler dans ses automatismes lorsqu’ils ne sont pas adaptés à la tâche en cours. C’est aussi pouvoir inhiber des informations non pertinentes. Elle entre en jeu lorsqu’il s’agit de résister à une pulsion, et réguler notre comportement. Une expérience a été menée aux Etats-Unis avec plusieurs enfants dans laquelle le chercheur donnait un chamallow à chaque enfant, isolé individuellement dans une pièce, en leur demandant de ne pas le manger pendant son absence (15 min). De plus, il leur en promettait un second si à son retour le chamallow était toujours là, et qu’ils pourraient manger les 2.

L’expérience s’est poursuivie sur plusieurs années avec le même panel d’enfants, afin de déterminer si la maîtrise de soi pouvait avoir une incidence sur la réussite scolaire dans un premier temps puis professionnelle. Tous les indicateurs étudiés ont montré que la patience de l’enfant jouait un rôle décisif dans la réussite de sa vie future.

 

  • La vitesse de traitement qui correspond à la rapidité avec laquelle le cerveau traite les informations. Plus la vitesse de traitement est importante, et plus le cerveau peut traiter beaucoup d’informations. Si la vitesse de traitement est insuffisante, le risque est que les tâches ne peuvent pas être toutes menées à terme. S’il y a plusieurs tâches à traiter, le résultat du premier traitement ne sera plus accessible lorsque le second traitement s’achève et ainsi de suite. Alors, le cerveau n’a que des informations partiellement traitées, et par conséquent, il ne peut atteindre son objectif.

 

  • La planification qui se définit comme la capacité à anticiper les évènements futurs, et à mettre en place une stratégie pour atteindre un objectif. Elle permet de résoudre des problèmes et s’organiser.

La ludopédagogie pour quoi ?

Cet accompagnement se destine à tous ceux qui souhaitent :

  • Booster leur capacité d’attention, de mémorisation, de concentration…,
  • Canaliser leurs émotions,
  • Reprendre confiance en soi et développer son estime de soi, 
  • Soutenir et renforcer les capacités des enfants à profils atypiques ayant des troubles des apprentissages (DYS, TDA/H, HPI, HPE), 
  • Accroître leur motivation,
  • Gagner en optimisme, 
  • Valoriser l’esprit d’équipe et renforcer la coopération, 
  • Maintenir des relations sociales, 
  • Lutter contre le déclin des fonctions cognitives et exécutives en les stimulant.

La ludopédagogie pour qui ?

Que vous soyez un enfant, un adolescent, un adulte, un sénior, cet accompagnement est fait pour vous. À chaque période de la vie, nous pouvons tous avoir besoin d’être accompagné. Que ce soit, pour travailler sa concentration, sa mémoire, sa motivation, sa confiance en soi ; que ce soit pour votre mieux être, ou bien suite à un accident de la vie, ou encore pour maintenir une bonne santé de votre cerveau, il n’y a pas d’âge.

Le jeu n’est pas qu’un jeu d’enfant !

Comment se déroulent les séances de Ludopédagogie ?

1.

Durant la première séance, l’anamnèse (qui peut durer jusqu’à 1h30), je vais écouter vos besoins et vos attentes. Cette séance me sert à recueillir les renseignements nécessaires afin de mieux vous connaître.

Vous m’exposerez votre problématique et votre objectif pour cet accompagnement.
Afin de dresser votre bilan, je vous proposerai une série de tests. Ils me permettront de pouvoir élaborer des séances entièrement personnalisées en fonction de votre objectif.

Pour cela, plusieurs tests seront réalisés en 2 parties pour identifier votre réserve psychologique et votre réserve cognitive.

La 1ère partie est l’analyse de la réserve psychologique réalisée avec :

  • Le QRCOG, qui me donne des informations sur vos affinités cognitives. C’est-à-dire, ce que vous aimez, car en psychologie positive, on part du principe que, pour que le niveau de motivation reste élevé, les activités proposées doivent être en lien avec ce qui vous plait. Ce test est basé sur la théorie des Intelligences Multiples d’Howard Gardner. Si vous souhaitez en savoir plus sur la théorie des intelligences multiples d’Howard Gardner.
  • Le QRBBB, qui nous donne des informations sur vos forces de caractère. BBB pour Beau, Bien, Bon.
    Le Beau est ce qui nous émerveille. Il fait appel à nos 5 sens.
    Le Bien est ce sur quoi nous sommes appliqués et impliqués.
    Le Bon est votre relation aux autres. C’est la bienveillance, l’empathie, la gratitude…


Ces 3 piliers agissent sur notre cerveau comme des boosters d’énergie, d’optimisme. Ils activent les hormones du bien-être, comme la Dopamine, Ocytocine, Sérotonine, Endorphine. En d’autres termes, le BBB vous délivre votre D.O.S.E de bien-être.

  • Le QRPSY nous donne des informations sur vos ressources psychologiques. Il dresse l’état des lieux des ressources mentales, en dépistant certains déséquilibres qui peuvent limiter les capacités au bien-être.

L’ensemble de ces éléments regroupent les ressources et les forces sur lesquelles je m’appuie pour permettre un accompagnement individuel efficace. Mise en garde : Les résultats obtenus reflètent la perception que l’individu a de lui-même. Ils nous permettent de détecter ce qui est de notre propre compétence et ce qui ne l’est pas.

La 2nde partie est l’analyse de la réserve cognitive, réalisée avec :

  • Le test I (ou Test de STROOP) qui va analyser l’inhibition,
  • Le test F qui va analyser la flexibilité mentale,
  • Le test BP qui va analyser la mise jour de la mémoire de travail.


L’ensemble de ces éléments permettent de faire un état des lieux de vos fonctions exécutives

Les séances suivantes :
La durée est d’1h00. Je vous proposerai des jeux et des activités en lien avec ce que vous aimez, en fonction de ce que les tests nous auront appris, dans le but de réaliser l’objectif que vous vous serez fixé.

2.

Mon accompagnement enfant

Ma formation sur les enfants à profils atypiques me permet de les accompagner dans un cadre adapté
à leurs spécificités.

Parmi les différents atypismes, je suis spécialisée pour accompagner les profils Hauts Potentiels Intellectuels / Hauts Potentiels Émotionnels (HPI / HPE), les troubles spécifiques des apprentissages comme les DYS et les Troubles du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H).
Les troubles spécifiques des apprentissages se déclinent selon la classification internationale DSM-5 :

• La dyslexie (déficit en lecture)
• La dysorthographie (déficit de l’expression écrite)
• La dyscalculie (déficit du calcul)
• La Dysphasie (troubles du langage)
• La dyspraxie (trouble développemental de la coordination)
• Le TDA/H (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité).

Parfois, il existe des comorbidités. C’est-à-dire qu’il peut y avoir plusieurs troubles qui se cumulent. Par exemple, un enfant DYS peut être également HP. Un enfant HP peut également être TDA/H. Il peut même y avoir les 3 profils en même temps. C’est la raison pour laquelle, les diagnostics auprès des professionnels de santé sont essentiels, car ils permettent une meilleure prise en charge

Pour les troubles spécifiques des apprentissages (DYS, TDA/H)

Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental qui touche 5,9% des enfants et 2.5% des adultes, soit 2 millions de personnes en France.

Il se caractérise par :
• Un déficit d’attention
• Une hyperactivité
• Une impulsivité

On distingue 3 sous-types :
• Type 1 : « hyperactif-impulsif » prédominant
• Type 2 : « inattentif » prédominant
• Type 3 : « combiné ou mixte »

Selon les enfants, le degré de difficultés occasionnées peut varier, allant de léger à sévère. Pour que le diagnostic soit posé, il faut constater :
• un décalage avec les enfants de son âge,
• une conséquence négative sur le quotidien familiale, scolaire, social, entrainant une souffrance,
• des symptômes présents avant l’âge de 12 ans,
• des symptômes présents dans toutes les sphères de l’enfant.

Le diagnostic se fait auprès d’un pédopsychiatre, pédiatre, neuro-pédiatre ou neurologue. Il repose sur le recueil d’informations et la passation de bilans.


Il est très important, car en l’absence de prise en charge, d’autres troubles peuvent apparaître dès l’adolescence :


• un isolement et syndrome dépressif,
• une utilisation importante des écrans et jeux,
• une consommation importante d’alcool,
• une prise de substances illicites.
• des conduites à risque, pour rechercher de nouvelles sensations, à cause de l’impulsivité

Pourquoi un accompagnement avec la sophrologie et la ludopédagogie

Je suis en mesure de vous proposer un accompagnement entièrement personnalisé qui aborde plusieurs aspects qui peuvent être récurrents sur la vie familiale, scolaire, sociale et avoir des répercussions sur l’estime de soi, en fonction de votre enfant et de ses besoins.
C’est un accompagnement ludique à base de sophrologie et de ludopédagogie à destination des enfants suivant leur problématique et leur besoin du moment.

La sophrologie est particulièrement recommandée pour tous troubles confondus.
Grâce à la sophrologie, il est possible de réduire certains symptômes en travaillant sur certains aspects propres à cette méthode d’accompagnement.

Avec l’intégration du schéma corporel, on accède à une meilleure connaissance de la perception de son propre schéma corporel. On peut donc atténuer l’hyperactivité motrice, et contrôler l’impulsivité.
La respiration joue un rôle important, car elle permet d’accéder à un niveau de détente qui peut s’avérer compliqué avec un TDA/H.
Elle contribue également à pouvoir se recentrer sur les ressentis physiques de son corps, donc d’augmenter sa concentration.
La sophrologie, par la visualisation, permet également de pouvoir prendre du recul sur certaines situations.
Elle permet de prendre conscience des sensations et des émotions intenses, les aides à les gérer avant qu’ils se sentent submergés, en particulier lorsque l’on ajoute les caractéristiques d’un profil HPI/HPE.

Grâce à la ludopédagogie, je peux travailler les fonctions exécutives du cerveau, comme, l’inhibition, qui va développer les capacités d’attention et de concentration.  En intégrant le BBB (Beau, Bien, Bon), je vais faire émerger des prises de conscience au niveau de la capacité à être heureux, ce qui va contribuer à diminuer le stress et l’anxiété.
Je vais également pouvoir travailler sur la flexibilité mentale, ce qui va développer des compétences sociales, et permettre une meilleure gestion des conflits.

Voici donc, entre autres, les thèmes qui peuvent être abordés en séance :
• La gestion du stress et de l’anxiété
• La gestion des émotions
• La gestion des conflits
• La concentration
• La mémorisation
• La capacité d’adaptation et d’intégration
• Le sommeil
• La confiance en soi
• L’estime de soi

Liste non exhaustive

Lors des séances, je vous aide également, vous, en tant que parents si vous en ressentez le besoin, afin de vous rassurer, vous orienter en vous donnant des informations spécifiques pour vous aider dans votre vie de tous les jours avec vos enfants neuro-atypiques.

Réalisation & référencement Simplébo

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