Ma formation Sophro'Atypique chez EPSSIC sur les enfants à profils neuro-atypiques me permet de les accompagner dans un cadre adapté à leurs spécificités.
Je suis également certifiée pour animer des ateliers HAPPYKIDS. Ce sont des ateliers ludiques qui ont pour objectif de développer la confiance en soi.
Ils sont structurés autour de jeux et d'exercices, où les enfants prennent place au sein d'une grande aventure dans un univers de contes et de légendes.
Ils se déroulent sur plusieurs séances et c'est un parcours qui doit être fait en entier.
Le plus souvent, qu'il y ait atypisme ou non, on commence par apprendre l'accueil des émotions et la corporalité. Cela permet la conscience de soi, de ses ressentis, de son existence. C'est le début de la bienveillance et de l'empathie envers soi et les autres. C'est important de le faire dès l'enfance pour permettre une vie d'adulte la plus épanouie qui soit.
Parmi les différents atypismes, je suis spécialisée pour accompagner les profils Hauts Potentiels Intellectuels / Hauts Potentiels Emotionnels (HPI / HPE), les troubles spécifiques des apprentissages comme les DYS et les Troubles du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H).
Les troubles spécifiques des apprentissages se déclinent selon la classification internationale DSM-5 :
• La dyslexie (déficit en lecture)
• La dysorthographie (déficit de l’expression écrite)
• La dyscalculie (déficit du calcul)
• La Dysphasie (troubles du langage)
• La dyspraxie (trouble développemental de la coordination)
• Le TDA/H (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité).
Parfois, il existe des comorbidités. C’est-à-dire qu’il peut y avoir plusieurs troubles qui se cumulent. Par exemple, un enfant DYS peut être également HP. Un enfant HP peut également être TDA/H. Il peut même y avoir les 3 profils en même temps. C’est la raison pour laquelle, les diagnostics auprès des professionnels de santé sont essentiels, car ils permettent une meilleure prise en charge
Si on considère la définition du haut potentiel intellectuel telle qu’elle est analysée lors d’un bilan
(WPPSI-IV pour les jeunes enfants, le WISC-V pour les enfants et les adolescents et la WAIS-IV pour les
adultes), c’est à partir d’un QI supérieur à 130 que le diagnostic est posé.
Il est important, car il participe à la métacognition. C’est-à-dire qu’il aide à comprendre son fonctionnement, à prendre conscience de ses particularités, de ses forces comme de ses points sensibles. Il permet de mettre un mot sur ce sentiment d’être différent, ou cette impression de ne pas trouver sa place. Il aide aussi à comprendre que les autres ne fonctionnent pas de la même manière, ce qui lui permet d’anticiper des malentendus ou des déceptions. Il y aurait aujourd’hui 2,3% de la population concernée par le haut potentiel.
On leur prête souvent les caractéristiques suivantes :
• Une pensée en arborescence,
• Une pensée intuitive, avec des difficultés à expliquer un résultat ou une démarche scientifique
• Un décalage ressenti avec la plupart des autres personnes (particulièrement fort chez les
femmes surdouées),
• Une curiosité développée,
• Une forte créativité,
• Un perfectionnisme,
• Un syndrome de l'imposteur,
• Une réactivité particulière, émotionnelle, sensorielle, intellectuelle et/ou au niveau de
l'imaginaire,
• Une hypersensibilité,
• Une empathie développée.
Ces 3 derniers points sont exacerbés dans le cas d’un HPE.
Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental qui touche 5,9% des enfants et 2.5% des adultes, soit 2 millions de personnes en France.
Il se caractérise par :
• Un déficit d’attention
• Une hyperactivité
• Une impulsivité
On distingue 3 sous-types :
• Type 1 : « hyperactif-impulsif » prédominant
• Type 2 : « inattentif » prédominant
• Type 3 : « combiné ou mixte »
Selon les enfants, le degré de difficultés occasionnées peut varier, allant de léger à sévère. Pour que le diagnostic soit posé, il faut constater :
• un décalage avec les enfants de son âge,
• une conséquence négative sur le quotidien familiale, scolaire, social, entrainant une souffrance,
• des symptômes présents avant l’âge de 12 ans,
• des symptômes présents dans toutes les sphères de l’enfant.
Le diagnostic se fait auprès d’un pédopsychiatre, pédiatre, neuro-pédiatre ou neurologue. Il repose sur le recueil d’informations et la passation de bilans.
Il est très important, car en l’absence de prise en charge, d’autres troubles peuvent apparaître dès l’adolescence :
• un isolement et syndrome dépressif,
• une utilisation importante des écrans et jeux,
• une consommation importante d’alcool,
• une prise de substances illicites.
• des conduites à risque, pour rechercher de nouvelles sensations, à cause de l’impulsivité
Je suis en mesure de vous proposer un accompagnement entièrement personnalisé qui aborde plusieurs aspects qui peuvent être récurrents sur la vie familiale, scolaire, sociale et avoir des répercussions sur l’estime de soi, en fonction de votre enfant et de ses besoins.
C’est un accompagnement ludique à base de sophrologie et de ludopédagogie à destination des enfants suivant leur problématique et leur besoin du moment.
La sophrologie est particulièrement recommandée pour tous troubles confondus.
Grâce à la sophrologie, il est possible de réduire certains symptômes en travaillant sur certains aspects propres à cette méthode d’accompagnement.
Avec l’intégration du schéma corporel, on accède à une meilleure connaissance de la perception de son propre schéma corporel. On peut donc atténuer l’hyperactivité motrice, et contrôler l’impulsivité.
La respiration joue un rôle important, car elle permet d’accéder à un niveau de détente qui peut s’avérer compliqué avec un TDA/H.
Elle contribue également à pouvoir se recentrer sur les ressentis physiques de son corps, et ainsi d’augmenter sa concentration.
La sophrologie, par la visualisation, permet également de pouvoir prendre du recul sur certaines situations.
Elle permet de prendre conscience des sensations et des émotions intenses, les aides à les gérer avant qu’ils se sentent submergés, en particulier lorsque l’on ajoute les caractéristiques d’un profil HPI/HPE.
Grâce à la ludopédagogie, je peux travailler les fonctions exécutives du cerveau, comme, l’inhibition, qui va développer les capacités d’attention et de concentration.
En intégrant le BBB (Beau, Bien, Bon), je vais faire émerger des prises de conscience au niveau de la capacité à être heureux, ce qui va contribuer à diminuer le stress et l’anxiété.
Je vais également pouvoir travailler sur la flexibilité mentale, ce qui va développer des compétences sociales, et permettre une meilleure gestion des conflits.
Voici donc, entre autres, les thèmes qui peuvent être abordés en séance :
• La gestion du stress et de l’anxiété
• La gestion des émotions
• La gestion des conflits
• La concentration
• La mémorisation
• La capacité d’adaptation et d’intégration
• Le sommeil
• La confiance en soi
• L’estime de soi
Liste non exhaustive
Lors des séances, je vous aide également, vous, en tant que parents si vous en ressentez le besoin, afin de vous rassurer, vous orienter en vous donnant des informations spécifiques pour vous aider dans votre vie de tous les jours avec vos enfants neuro-atypiques.